Reflexions sur la foi

En fait une question m'a travessé l'esprit pendant la lecture d'un livre. Alors, voici un rubrique où vous pouvez faire part de vos sentiments ou reflexions par rapport à tel ou tel aspect de la vie chrétienne, de la foi, votre foi, norte foi, leur foi... ou tout à la fois...

En fait voilà la question que je me pose en se monent.

Je lis beaucoup de livres de témoignage de gens qui étaient au fond du gouffre, des "irrécupérables", drogue, depression, occultisme... Et qui on découvert le Seigneur.

J'ai le sentiment que une fois qu'ils découvre le Seigneur, leur soif de la Parole de Dieu est plus grande que la mienne*. Surtout quand ils racontent avec quel appétit il dévorent la Bible...
Je ne pense pas soit bon de comparer notre foi avec celle des autres, mais j'ai le sentiment que parceque tout va bien, je n'ai pas cette vrai dépendance au Seigneur. C'est assez dur de se prendre le tps et de rentrer vraiment dans sa Parole... Alors que pour eux cela semble beaucoup plus simple, naturel...

Quand pensez-vous ?

*C'est à dire celle de personne qui on grandi dans un milieux chrétien, avec une enfance joyeuse, dans une "bonne" famille... (Même si je ne doute pas que chacun a des pb...)

Je suis assez d'accord, par rapport à ce que tu as dit : parmis les témoignages que j'ai lu, mon impression globale était que "c'est plus facile pour eux que pour nous" de méditer la Parole du Seigneur (bien que je conçoit avoir résumé "bêtement et méchamment" les choses), notamment dans le livre de Stormie Omartian (dont j'ai lu un petit bout dans le train).

Je sais pas si c'est le fait d'avoir un passé sombre qui les motive ou plutot la difference qu'ils voient entre leur vie sans Dieu, et leur vie avec Lui.
Peut etre que grandir dans un environnement ou "tout va bien" (notez les guillements) ne nous permet pas de comprendre a quel point on devrait etre dependant de Dieu.
Quand Linda prechait sur la priere du "Notre Pere", a propos de la phrase "Donne nous aujourd'hui notre pain de ce jour" , elle disait qu'en France, on avait pas ce probleme materiel. Les frigos sont bien remplis, on a pas de soucis a se faire, et notre premier reflexe quand on a faim n'est pas de prier de pouvoir manger, mais simplement d'aller a la cuisine.
Elle rajoutait par la suite que "le pain" ne couvrait pas que nos besoins materiels, mais aussi psychologiques et spirituels.
Je pense que quand notre soif de Dieu diminue, et que prier ou ouvrir sa Bible est une corvée, il faut simplement le Lui dire, et Lui demander d'entretenir notre envie.
Je suis un peu géné d'écrire ça, en fait. ça fait un peu: "Je te prie, si j'en ai envie" C'est pas ce que je veux dire. C'est tellement plus facile de Lui parler qd l'envie est là, c'est vrai. Mais j'ai l'impression que qd on prie meme quand on est pas motivé, Dieu apprecie.
Je crois que c'est CS Lewis qui disait que c'était ce genre de priere qu'Il preferait. Et le gars du livre de 40 jours (g oublié son nom) citait un verset du nouveau testament, ou les chrétiens donnaient, chacun selon ce qu'il pouvait, car Dieu tient compte de ce que l'on a, pas de que l'on a pas.
Conseil personnel:
Je vous encourage a partir, a quitter le confort franchouillard: parce quand on est dans la mouise ou meme quand on est pas sur que tt ira bien, prier devient etrangement naturel. Perso, ça m'a apporté bcp.
Meme le camping ^^ (quand le vent souffle fort dehors, qu'il pleut et que la tente menace de lacher, qu'on est crevé et qu'on sait qu'une tempete arrivera cette nuit)
Je suis en train de lire un livre qui m'encourage bcp, c'est "Eloge de la discipline", de Richard Foster. Il parle du jeune (dans le sens pas manger) et de ce que ça peut apporter. Il parle de bcp d'autres choses, mais je l'ai pas finit

Il montre comment c'est carrement possible de vivre 24/24 avec le Patron, et ça donne vraiment "envie" de s'y mettre ^^

Aime-moi tel tu es

Je connais ta misère, les combats et les tribulations de ton âme : la faiblesse et les infirmités de ton corps ; je sais ta lâcheté, tes péchés, tes défaillances ; je te dis quand-même: « Donne-moi ton cœur. Aime-moi tel tu es! »

Si tu attends d'être un ange pour te livrer à l'Amour, tu ne m'aimeras jamais. Même si tu retombe souvent dans ces fautes que tu voudrais ne jamais connaître, même si tu es lâche dans la pratique de la vertu, je ne te permets pas de ne pas m'aimer.

Aime-moi comme tu es. À chaque instant et dans quelque disposition que tu te trouves, dans la ferveur ou dans la sécheresse, dans la fidélité ou dans l'infidélité.

Aime-moi, tel que tu es. Je veux l'amour de ton cœur indigent; si, pour m'aimer, tu attends d'être parfait, tu ne m'aimeras jamais.

Mon enfant, laisse-moi t'aimer, je veux ton cœur. Je compte bien le former, mais en attendant, je t'aime comme tu es. Et je souhaite que tu fasses de même ; je désire voir, du fond de ta misère, monter l'amour. J'aime en toi jusqu'à ta faiblesse. J'aime l'amour des pauvres : je veux que, de l'indigence, s'élève continuellement ce cri: "Seigneur, je t'aime." C'est le chant de ton cœur qui m'importe. Qu'ai-je besoin de ta science et de tes talents ? Ce ne sont pas des vertus que je te demande, et si je t'en donnais, tu es si faible que bientôt l'amour-propre s'y mêlerait; ne t'inquiète pas de cela.

J'aurais pu te destiner à de grandes choses; non, tu seras le serviteur inutile ; je te prendrai même le peu que tu as, car je t'ai créé pour l'amour. Aime. L'amour te fera faire tout le reste sans que tu y penses ; ne cherche qu'à remplir le moment présent de ton amour.

Aujourd'hui je me tiens à la porte de ton cœur comme un mendiant, moi, le Seigneur des seigneurs.

Je frappe et j'attends, hâte-toi de m'ouvrir, n'allègue pas ta misère. Ton indigence, si tu la connaissais pleinement, tu mourrais de douleur. Cela seul qui pourrait me blesser, ce serait de te voir douter et manquer de confiance.

Je veux que tu penses à moi à chaque heure du jour ou de la nuit, je ne veux pas que tu poses l'action la plus insignifiante pour un motif autre que l'amour.

Quand il te faudra souffrir, je te donnerai la force. Tu m'as donné l'amour, je te donnerai d'aimer au-delà de ce que tu as pu rêver.

Mais souviens-toi: «Aime-moi, tel que tu es.» N'attends pas d'être un saint pour te livrer à l'Amour, sinon tu n'aimeras jamais.



Sébastien Poirier

Pour revenir à tes réflexions [j'ai absolument pas tout compris au texte même si ce que j'ai compris correspond et enrichit mes idées] je pense que quand on a vu "l'horreur" et le péché d'aussi près que ces gens, on a plus conscience de la différence entre "la vie sans Dieu, et la vie avec Lui" [pour citer Greg]. On a plus conscience de ce que représente le Salut. Nous, depuis tout petit, on sait que on peut être sauver si on est pas trop méchant et qu'on prie* mais ces gens le découvre, et ça doit être fabuleux de redécouvrir ça. Il suffit de se rappeler l'effet que ça a fait sur nous quand nos parents nous disait que "oui, un jour on sera au ciel avec Jésus et on vivra heureux pour l'éternité. Tous ensemble".

Je me souviens d'un témoignage que j'ai lu d'une femme qui avait toujours refusé de croire en Dieu [pour diverses raisons] même si Lui l'y incitait. Elle est devenue la plus grande sorcière de son époque [c'est pas une blague y'a vraiment une hiérarchie des sorcières...oui oui, avec des pouvoirs et tout et tout] et ensuite elle est devenue une des plus grandes, plus actives et plus ferventes missionnaires de Dieu. Je pense que si elle n'avait pas vécue cette vie elle n'aurait jamais été aussi reconnaissante envers Dieu et si serviable. Mais, dans ce cas, nous on est destiné à ne jamais devenir de "grands" chrétiens?!? A méditer

*je schématise

J'aimerais juste remercier Raz pour ce texte. C'est un truc qui me tracasse depuis..................assez longtemps a vrai dire.

Voila c'est tout



Plus sérieusement, je pense pas que ceux qui sont tombés dedans quand ils étaient petit devraient se considérés comme des "petits" chrétiens.
Il est vrai que ce que j'ai vécu n'a rien à voir avec les personnes citées précédemment.
Mais comme disait Paulo en son temps, nous faisons tous parti d'un seul et même corps.
De plus, Dieu à un projet pour nous tous, qu'importe se que l'on a vécu.

Pour répondre a la question de Vix:
Pour commencer, attention à la défnition "grand' chrétien...
cf Marc 9.33:
"Jesus leur demanda: de quoi avez vous parlé en chemin?
Mais ils gardèrent le silence, parce qu'ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. Alors il l'assit, appela les 12 et leur dit: si qqun veut etre le premier, il sera le dernier de tous"
Dans la version de Matthieu, il ajoute :"Si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux. C'est pourquoi, quiconque se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux."

Je ne pense pas que, parce que nous sommes nés entre deux pages de Bible, Dieu ne pense pas nous utiliser.
Dieu a aussi accompli de grandes œuvres a travers des fils et filles de chrétiens. Je pense au pasteur du livre "La croix et le poignard" (a lire !!!) ou a d'autres missionnaires. J'en ai la conviction: Dieu nous utilise lorsque nous nous mettons a sa disposition.

Greg a écrit:

Je ne pense pas que, parce que nous sommes nés entre deux pages de Bible, Dieu ne pense pas nous utiliser.

Quelle belle expression ^^
C'est juste pour dire que je suis également convaincue que Dieu peux utiliser chacun d'entre nous, quelque soit notre situation. Et même au travers de la personne la plus insignifiante, Dieu peut agir! Bien sûr comme l'a dit Greg c'est plus simple quand "nous nous mettons à sa disposition."

Merci Seigneur de cette belle image des enfants. Ils remplis de confiance et qui savent s'abandonner complètement à leur parents!! Pour nous c'est pas toujours évident et on a encore du chemin à parcourir, mais si c'est avec Toi, alors let's go